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Cor-rispondenze

mercoledì 30 settembre 2015

Attachement à la vie

memoria trapianto

Cher Professeur,
au cours de la vie, qu’elle soit plus ou moins longue, chacun de nous accomplit des actions, grandit, apprend, connait , parfois de façon positive, parfois de façon négative. Ce que je veux dire c’est que dans la vie, tous les jours, on fait beaucoup de choses nouvelles, mais ensuite, on meurt. Pourquoi la vie existe-t-elle, s’elle ne conduit à aucun résultat ?  Tout ce qu’on fait dans la vie, à la fin, ne vaudra rien. Peut-être c’est ce qui me fait peur, quand j’entends le mot «mort»: parfois, je pense que ce que je fais, je le fais en vain, et c’est vrai. Peut-être il faut se fixer des objectifs, Je ne sais pas. Beaucoup  de gens ont peur de la mort, en pensant qu'elle peut arriver  n’importe quand, ils disent qu'avant de mourir, ils veulent faire certaines choses, ils ont peur de perdre des événements, etc., mais je ne comprends pas, quand tu seras mort, tu ne te souviendras pas de cette chose en particulier ou de ne pas avoir vu quelque chose d’autre! Donc, je ne comprends pas, pourquoi cet attachement?
Gloria, IA

Cher Gloria,
Internet abonde de sites intitulés "100 lieux à visiter» ou «100 choses à faire avant de mourir." Dans les contenus analytiques, les différents auteurs tentent de condenser ce qu'ils croient être la valeur de la vie et de justifier les qualités; donc ils tentent de fournir un guide rapide aux beautés  à ne pas perdre et les activités qui peuvent donner un sens à nos jours. Et si on fait une recherche par images, émergent des lieux magiques que nos yeux ne se fatiguent pas de contempler. Peut-être nous sommes une espèce un peu moins stoïque et plus hollywoodienne et pour être sûr d'avoir vécu, nous devons archiver dans la mémoire des images et rédiger des listes confidentielles dans lesquelles apparaissent des activités très personnelles ou des objets indispensables. Peut-être tu te souviens de la fille de la Nouvelle-Zélande de 21 ans, Vivian Waller, qui souffrait d'un cancer du poumon, qui en Janvier 2015 avait fait une liste de souhaits, où émergeaient ses intentions: se marier, fêter son anniversaire et celui de sa fille et connaitre Robin Williams. L'acteur, sensible et attentif, a envoyé ses meilleurs vœux dans un message vidéo. La malade terminale néerlandaise a exprimé son dernier souhait a  l’Ambulance Wens Stichting (Fondation Ambulance des Souhaits) "Portez-moi voir le musée Rembrandt", le Rijksmuseum à Amsterdam. Lorsque on s’approche de la mort, nous faisons un examen rapide de nous-mêmes, comme un acteur qui sait que dans quelques minutes il va entrer en scène. Il doit organiser le temps restant: réviser le texte, examiner le costume, regarder dans le miroir, avoir l'idée que tout va bien. Aussi les hommes doivent également coordonner le temps qui précède la mort qui, quoi que marginale, est encore et toujours partie importante de la vie. Et ce n’est pas par hasard que l'approche de la mort réveille un attachement profond à la vie. Il y a une plus grande prise de conscience de ce qu’on laisse et il y a une double défaite: celle qui abatte le corps et celle qui va dissoudre chaque projet. L'élimination d'un projet de vie ou d’une relation est plus douloureuse que l'annulation de la vie en soi. Parce que s’il est déjà difficile d’accepter la mort, il est moins douloureux d’accepter le temps que nous accorde la vie pour nous réaliser dans une certaine dimension. Face à la mort, on peut se préparer de différentes manières, il y a ceux qui se préparent comme un homme de foi, en espérant d'être accepté dans une autre dimension de l’être et compter sur Dieu, et qui, comme un stoïcien ne demande plus de temps à la vie et accepte sa propre mesure finie sans rien regretter. L'empereur Marc Aurèle (IIe siècle D. C.) dans ses "Mémoires" a écrit: «Donc, ce moment il faut le passer naturellement et partir tranquillement, comme l’olive, arrivée  à maturation, bénit, en tombant, la terre l’a produit et elle remercie l'arbre qui l'a générée ». Mais puisque il n’est pas facile d'être satisfait et non à tous, comme dans les cas de maladies en phase terminale, sont accordé des temps suffisamment adaptes pour mûrir et bénir la terre, il y a ceux qui considère qu'il faudrait prendre congé d’une autre manière. Bien sûr, tu as raison, il y a quelque chose d'irrationnel dans certaines questions, surtout si l'idée est que la valeur de la vie consiste à emmagasiner des moments impossibles à transporter. Alors, pourquoi cette appréhension, cette tentative instinctive de faire des provisions des événements? L'idée que je me suis fait  est que il fait accepter l'implosion de la vie et son partage, et le véritable remède de l'homme face à l'absurde n’est pas la médecine, mais le sens qu’il donne à la vie. En Italie, on attribue à Goethe «voir Naples et mourir", voir quelque chose de très beau ou de faire une expérience importante et puis tu peux prendre congé du banquet de la vie rassasié, comme a dit Lucrèce. Malheureusement, tous ne se lèvent pas satisfait, mais la beauté qui se contemple ou le bien qu’on reçoit permettront  d'accepter plus facilement la sortie de scène. Les yeux qui ont connu la beauté d'une œuvre d'art ou de la nature et ont fait d’expérience du bien qui en découle ou qui provient d’une relation peuvent se fermer. Contempler les œuvres de Rembrandt signifie participer à la splendide aventure humaine, qui est à la fois complexe et fragile. Non pas parce qu’on porte ces images de quelque part, mais parce que la plénitude de ces moments nous rappelle que nous avons pris part à la société de l'homme. Le mystère de ce qui est humain est ressenti aussi dans la défaite. Mais c’est dans l’aventure de la pensée et non pas dans le "bios" qui jette l’éponge.
Cordialement,
Alberto

tradotto da Eleonora Vasta, IVD
riletto da Maria Gloria Galletto
e da Christelle Delechanal

grazie a Eleonora e Maria Gloria!!!
grazie a Christelle!!!

lunedì 28 settembre 2015

Attaccamento alla vita

memoria trapianto

Caro professore,
Nel corso della vita, che sia più breve o più lunga, ognuno di noi compie delle azioni, cresce, impara, conosce, a volte in modo  positivo e a volte in modo negativo. Quello che intendo dire è che nella vita, ogni giorno, si fanno tante cose nuove, ma poi, si muore. Perché esiste la vita se non porta a nessun risultato? Tutto ciò che si fa durante la vita alla fine non conta niente. Forse è questo che mi spaventa, quando sento la parola “morte”: ogni tanto penso che quello che faccio lo faccio inutilmente, ed è vero. Magari bisogna porsi degli obiettivi, non lo so. Tante persone si spaventano della morte, pensando che può arrivare in qualsiasi momento, dicono che prima di morire vogliono fare certe cose, hanno paura di perdersi degli avvenimenti ecc., ma io non capisco, quando sarai morto non ti ricorderai di quella determinata cosa o di esserti perso qualcos’altro! Quindi non capisco, perché questo attaccamento?
Gloria, IA
 

Cara Gloria,
Internet abbonda di siti dal titolo «100 luoghi da visitare» o «100 cose da fare prima di morire». Nei contenuti analitici i vari autori cercano di condensare ciò che ritengono sia il valore della vita e di giustificarne i pregi; tentano pertanto di fornire una guida rapida alle bellezze da non perdere e alle attività che possono dare senso ai giorni. E se si fa una ricerca per immagini affiorano luoghi meravigliosi che il nostro sguardo non si stanca di contemplare. Forse siamo una specie un po’ meno stoica e più hollywoodiana e per essere certi di aver vissuto dobbiamo archiviare nella memoria delle immagini e redigere delle liste confidenziali nelle quali compaiono attività personalissime o oggetti imprescindibili. Forse ricorderai la ragazza neozelandese di 21 anni, Vivian Waller, affetta da un tumore ai polmoni, che nel gennaio 2015 aveva compilato una lista dei desideri, nella quale emergevano questi propositi: sposarsi, festeggiare il proprio compleanno e quello della figlia e conoscere Robin Williams. L’attore, comprensivo e sollecito, le inviò un augurio in un video messaggio. Oppure la malata terminale olandese che espresse il suo ultimo desiderio alla Stichting Ambulance Wens (Fondazione Ambulanza dei Desideri): «Portatemi a vedere il museo di Rembrandt», il Rijksmuseum di Amsterdam. Quando si avvicina la morte facciamo un rapido esame di noi stessi, come un attore che sa che tra pochi minuti entrerà in scena. Deve organizzare il tempo residuo: ripassare il copione, esaminare il vestito, guardarsi allo specchio, avere l’idea che tutto sia a posto. Anche gli uomini devono coordinare il tempo che precede la morte che, per quanto marginale, è ancora sempre parte significativa della vita. E non è un caso che l’approssimarsi della morte risvegli un più intenso attaccamento ad essa. C’è una maggiore consapevolezza di ciò che si lascia e si avverte una doppia sconfitta: quella che abbatterà il corpo e quella che dissolverà ogni progetto. L’azzeramento di un disegno di vita o di un proposito relazionale è più doloroso dell’annullamento della vita stessa. Perché se è già difficile accettare la morte, è meno doloroso accettarla se la vita ci concede il tempo di realizzarci in qualche dimensione. Di fronte alla morte ci si può disporre in alcuni modi: c’è chi si prepara come uomo di fede, sperando di essere accolto in un altro piano dell’essere e si affida a Dio, e chi come uno stoico non chiede più tempo alla vita e accetta la propria misura finita senza recriminare nulla. L’imperatore Marco Aurelio (II sec. d. C.) nei suoi “Ricordi” scriveva infatti: «Dunque quest’attimo bisogna passarlo secondo natura e andarcene tranquillamente, come l’oliva, giunta a maturazione, benedice, nel cadere, la terra che l’ha prodotta e ringrazia l’albero che l’ha generata».  Ma poiché non è facile essere sazi di vita e non a tutti, come nei casi delle malattie terminali, sono concessi tempi adeguati per maturare e benedire la terra, c’è anche chi ritiene di doversi congedare in altra forma. Certo, hai ragione, c’è qualcosa di irrazionale in certe richieste, soprattutto se sostenute dall’idea che il valore della vita consista nell’immagazzinare attimi impossibili da traghettare. Allora perché questo istintivo tentativo di fare provviste di eventi? L’idea che mi sono fatto è che ciò che fa accettare l’implosione della vita è la condivisione della sua pienezza e che la vera cura dell’uomo di fronte all’assurdo non è la medicina, ma il senso che egli dà alla vita. In Italia è popolare il detto attribuito a Goethe «vedi Napoli e poi muori», vedi qualcosa di bellissimo o fai un’esperienza importante e poi puoi anche congedarti dal banchetto della vita sazio, come diceva Lucrezio. Purtroppo,  non tutti si alzano appagati, ma la bellezza che si contempla o il bene che si riceve consentono di accettare più facilmente l’uscita di scena. Gli occhi che hanno avvertito la bellezza di un’opera d’arte o della natura e hanno fatto esperienza del bene che ne deriva o che scaturisce da una relazione affettiva si possono chiudere. Contemplare i lavori di Rembrandt significa partecipare alla meraviglia dell’avventura umana, che è insieme di complessità e fragilità. Non perché si portino quelle immagini da qualche parte, ma perché la pienezza di quegli attimi ci ricorda che abbiamo preso parte all’impresa dell’uomo. Il mistero di ciò che è umano si avverte anche nella sconfitta. Ma è avventura del pensiero e non nel “bios” che si arrende.
Un caro saluto,
Alberto

sabato 26 settembre 2015

Attachment to life


Dear professor,
During our shorts or lasting lives, everyone does something. Everyone grows, learns, and gets to know things both in positive and negative ways. What I mean is that during our lives, every day, we do many things, but then we die. Why does life exist if it leads to nowhere? Everything we do in our lives, in the end, is worth nothing. Maybe that’s what scares me when I hear the word “death”. Sometimes I think about the fact that everything I do, won’t mean anything. That’s true. Maybe we need to set our targets, I don’t know. Many people are scared about death, thinking about the fact that it can happen any moment. They say they want to do some precise things before dying; they don’t want to lose some occurrences, etc. I don’t get it. When you will be dead, you won’t remember loosing precise occurrences or something else! So I don’t understand, why are we so attached to life?
Gloria, IA

Dear Gloria,
Internet is filled with websites titled “100 places to visit” or “100 things to do before dying”, whose analytical content summarizes the authors’ idea about the value of life and their explanations about its worthiness. They try to provide a rapid guide to unlosable beauties and to life meaning activities. If you try an images research, marvellous places we would never stop staring will come to light. Maybe, we are a less stoic species than a Hollywood-style one, and we need to archive in our memories some images and to write out some confidential lists in which we put some very personal activities or some unavoidable objects we would like to get.
Maybe, you do remember the 21-year-old New Zealander girl, Vivian Waller, affected whit a lungs tumour. In January 2015, she edited a wish list containing the following targets: to get married, to celebrate her birthday and the one of her daughter, and finally to meet Robin Williams. The comprehensive and thoughtful actor sent her a video message. Or, Instead, the Dutch girl affected with a terminal illness who expressed her last wish to the Stiching Abulance Wens. She asked, “Take me to visit the Rijksmuseum Museum in Amsterdam”. When death approaches, we examine ourselves, like an actor who is going to be on the scene in a few minutes. He needs to organise the time he has left: he revises the scrip, he examines his dress, he look himself in the mirror just to convince himself everything’s okay. People need to coordinate their time before dying. Even if it is short, it is still an important part of their lives. It is not random that approaching to death we develop an attachment to it. We have a greater consciousness of what you leave. We feel a double defeat: the defeat of your body, which is knocking down, and the defeat of feeling all your projects dissolving. The cancellation of a life project or of a relationship is more painful than the cancellation of life itself. Accepting death is difficult, but it is less difficult if we have the time to realize ourselves in some ways. There are two ways to confront death: someone gets ready as a man of faith and trusts in God. Instead, someone else act as a stoic not requiring any more time to life and accepting his situation without regretting the past. Emperor Marcus Aurelius (II century BC) wrote in his “Remembers”: «This moment, you have to spend it as nature requires, leave quietly like the oil. Once reached its maturity, oils blesses, falling, the land that produced it and thanks the tree that generated it». But it is not easy to feel full of life. Moreover, like for example people affected with terminal diseases, not everyone is awarded with fair time less to mellow and bless the earth. Someone needs to say good-bye in other ways. You’re certainly right in saying there’s something irrational in some demands, mainly if supported by the idea that life consists in storing moments that are impossible to carry with us after life. Then why do we have this instinct of storing some events? The idea I made up is that what makes you accept the implosion of life it’s the sharing of its plenitude and that the real cure for a person confronting something absurd is not medicine, it is the meaning he or she gives to life. In Italy, there is a popular saying attributed to Goethe «see Naples and die», see something beautiful or live a significant experience. Then, “you can say good-bye, satisfied of the banquet of life”, as Lucretius said. Unfortunately, not everyone wakes up satisfied, but the beauty that is contemplated or the good that you receive allow you to more easily accept the disappearance. The eyes that can be closed have experienced the beauty of a work of art or of nature or enjoyed the good coming from a loving relationship. To contemplate Rembrandt’s work means to participate at the marvellous human adventure, which represents both complexity and fragility. And that is not because we can carry moments somewhere, but because of their fullness, which remember us we took part to the human undertaking, to the mystery of what human can perceive, even if he feel defeated. It is an adventure of our minds and not of the “bios”, that surrenders.
Best wishes,
Alberto

mercoledì 23 settembre 2015

Put pride aside




Dear Professor,
An event that gave me the "shock" and messed up my head, happened just ten days ago. I returned from vacation and my boyfriend (now ex), left on the same day. It's over, although neither of us had a valid reason, that is, we concluded by saying that neither of us were happy. The basic problem? Two proud people can not find common ground to meet. This situation troubles me a lot. This is the short version of my story (because I would not want to bore you, but it is necessary for you to understand the nature of my concern). In three months of relationship we never went out alone because neither of us wanted to show the other person that we were with, in short, because of resentments, unspoken words and pride we ended up walking away. The problem, however, is this: "Why do people not show, or rather can not and do not want to show what they really feel? Or even, why are they not spontaneous? ". Please, I would like to receive advice on how to behave and hear a new opinion. The question is: "Is it better to be spontaneous, taking the risk of being hurt by someone, or continue to ignore it so as not to give satisfaction to the other person? (In the context in which I'm still interested in the other person, but I'm afraid of rejection and I have doubts about fidelity towards me on his part).
Jessica, 4C
 

Dear Jessica,
In the fifth canto of Dante’s Inferno he turns to Francesca saying, "Francesca, your relenting pains me to tears (" Francesca, your martyrdoms and weeping make me sad and pious ")." And, after all, every story about love moves us, both stories of a troubled attempt to get closer to each other or those that present the end of a consolidated relationship. Because behind every story you hear the pain or the inability to be delivered from your solitude or to be returned to it again. It says that maybe your story is over even though neither of you had a good reason to break off the relationship, but it ended much earlier, probably because neither of you had a good reason to "create a relationship", ie. to share something exclusive. The group was your protective coating, the place from which you each peeped at the other, but did not gain sufficient confidence to start a new path. You think that proud people can not really meet. I am also convinced of this, because pride establishes hierarchy and asymmetric scaffolding is not an adequate structure to support love. However, it is not always that pride stems from arrogance, as is generally believed; sometimes it germinates on the ground of fear, fear of being manipulated. Once, pride meant proper awareness of your dignity and quality, then it became synonymous with arrogance. However, there is a form of "self-love" that you speak of, which is not born from excessive self-regard, nor from arrogance, but from worry. In falling in love, the defenses are lowered. With reduced defenses you are more vulnerable, but you can trust the other? You can also show your weaknesses, which are nothing but the specific ways of your sensitivity to understand the world and relate to it. And you can freely express beyond the idea that the other has given you. When you are not convinced that the trust is well placed, because the signals on which decisions are made are not unique, then the pride is born as a defense, a little, as modesty, that the fear of being exploited, to become an object in the hands of another person. Openness to the other makes us exposed, and in every relationship we need to first be welcomed and not judged. However, avoiding a personal meeting for three months is not simply postponing an invitation, but wanting the offer to open a new opportunity for mutual growth; although the approach is sometimes difficult, because you are assured of the positive relationship and feelings are not always as clear as ideas. The philosopher Umberto Galimberti reminds us that "Our feelings are not clear and distinct like our ideas are. And our ideas have no power over them to intertwine and cling. To know them is just life with its enthusiasm and its despairs. There is no other way. " Then is it better to be spontaneous, running some risk or brooding inside your own borders? Figuring out who you can trust is not easy, and your sensitivity will only be sharpened by experience to judge this, but for a true original meeting there must be an encroachment of oneself. Paolo and Francesca had found a meeting point in reading the story of Lancelot and Guinevere that united them in their intentions and desires. On that common point they have approached each other. The book served as an intermediary between the two lovers. Their history is therefore a story of overstepped boundaries. The alternative is to walk in their own solitude bowing to the fear of t losing control, on guard from being manipulated or maimed by the other. But the illusion of not being defeated, remaining on the defensive, it causes a more poignant ruin: to never meet each other. And without the other you do not have access to other dimensions of your self.
Best wishes,
Alberto

tradotto da Eoin
Grazie Eoin!

lunedì 21 settembre 2015

Mettere l'orgoglio da parte


 
Caro professore,
L’evento che mi ha dato la “scossa” e che ha portato scompiglio nella mia testa è accaduto giusto dieci giorni fa. Tornata dalle vacanze, il giorno stesso io e il mio ragazzo  (adesso ex) ci siamo lasciati. È finita nonostante nessuno dei due avesse un valido motivo, cioè abbiamo concluso dicendo che nessuno dei due era felice. Il problema di base? Due persone orgogliose non possono trovare un punto di incontro. Questa situazione mi crea molti turbamenti. Le racconto in breve la mia storia (anche perché non vorrei annoiarla, ma è necessaria per comprendere il motivo delle mie perplessità). In tre mesi di relazione non siamo mai usciti da soli, perché nessuno dei due voleva far vedere all’altra persona che ci teneva troppo: insomma, a forza di ripicche, parole non dette e orgoglio abbiamo finito per allontanarci. Il problema, però, è questo: «Perché le persone non dimostrano, anzi non riescono e non vogliono, dimostrare veramente ciò che provano? O comunque, non sono spontanee?». Ecco, mi piacerebbe ricevere un consiglio su come comportarmi e ascoltare un parere nuovo. La domanda è: “È meglio essere spontanei, correndo il rischio di stare male per qualcuno, oppure continuare a fare finta di niente per non dare la soddisfazione all’altra persona? (in un contesto in cui a me interessa ancora l’altra persona, ma ho paura di un rifiuto ed ho dei dubbi sulla fedeltà nei miei confronti da parte sua).
Jessica,  4C


Cara Jessica,
Nel quinto canto dell’Inferno Dante si rivolge a Francesca dicendo: «Francesca, le tue pene mi impietosiscono fino alle lacrime (“Francesca, i tuoi martìri / a lagrimar mi fanno tristo e pio”)». E, in fondo, ogni storia che parla d’amore commuove, sia che racconti un tormentato tentativo di avvicinarsi all’altro sia che rappresenti la fine di un vincolo consolidato. Perché dietro ogni storia si sente la sofferenza o per l’impossibilità di essere liberati dalla propria solitudine o per essere nuovamente restituiti ad essa. Affermi che forse la vostra storia è finita anche se nessuno dei due aveva un valido motivo per troncare la relazione, ma essa è finita molto prima, probabilmente perché nessuno dei due aveva un valido motivo per “creare una relazione”, ossia per condividere qualcosa di esclusivo. Il gruppo è stato il vostro rivestimento protettivo, il luogo da cui sbirciare l’altro, ma non è maturata una fiducia adeguata per iniziare un percorso nuovo. Ritieni che le persone orgogliose non si possano realmente incontrare. Anch’io sono convinto di questo, perché l’orgoglio stabilisce gerarchia e un’impalcatura asimmetrica non è una struttura adeguata per sostenere l’amore. Tuttavia, non sempre l’orgoglio nasce dalla superbia, come generalmente si crede; talvolta germoglia sul terreno della paura, dal timore di essere manipolati. Una volta l’orgoglio significava giusta consapevolezza della propria dignità e delle proprie qualità, poi è divenuto sinonimo di arroganza. C’è tuttavia una forma di “amor proprio”,  quella di cui parli, che non nasce né da eccessiva considerazione di sé, né dalla tracotanza, ma dall’inquietudine. Nell’innamoramento si abbassano le difese. Chi attenua le difese è più vulnerabile, ma ci si può fidare dell’altro? Si possono mostrare anche le proprie debolezze, che altro non sono che i modi specifici della propria sensibilità di recepire il mondo e di relazionarsi ad esso? E ci si può esprimere liberamente al di là dell’idea che l’altro si è fatto di noi? Quando non si è persuasi che la fiducia sia ben riposta, perché i segnali su cui si prendono decisioni non sono univoci, allora l’orgoglio nasce come forma di difesa, un po’ come il pudore, ossia dalla paura di essere strumentalizzati, di diventare oggetti nelle mani di un’altra persona. L’apertura all’altro ci rende esposti, e in ogni relazione abbiamo bisogno di essere prima accolti e non giudicati. Tuttavia, declinare per tre mesi un incontro personale non significa semplicemente dilazionare un invito, ma rinunciare all’offerta di aprire un nuovo spazio di crescita reciproca, anche se l’avvicinamento a volte è difficile, perché non si ha la certezza della relazione positiva e i sentimenti non sono sempre così chiari come le idee. Il filosofo Umberto Galimberti ci ricorda che «I nostri sentimenti non sono chiari e distinti come le nostre idee. E le nostre idee non hanno alcun potere sul loro intrecciarsi e avvinghiarsi. A conoscerli è solo la vita con i suoi entusiasmi e le sue disperazioni. Non c'è un'altra strada» (Le cose dell’amore, Feltrinelli). Allora è meglio essere spontanei correndo qualche rischio o rimuginare dentro i propri confini? Capire a chi ci si può affidare non è facile, e questo sarà solo la tua sensibilità affinata dall’esperienza a suggerirtelo, però affinché si origini un vero incontro ci deve essere uno sconfinamento di sé. Paolo e Francesca avevano trovato un punto di incontro nella lettura della storia di Lancillotto e Ginevra che li univa nelle intenzioni e nei desideri. In quella condivisione si sono avvicinati l’uno all’altra. Il libro ha fatto da intermediario tra i due amanti. La loro storia è quindi una storia di confini varcati. L’alternativa è quella di camminare nella propria solitudine con il timore di sporgersi per non perdere il controllo, col sospetto di essere strumentalizzati o storpiati dall’altro. Ma nell’illusione di non essere sconfitti, rimanendo sulla difensiva si va incontro ad una rovina più cocente: quella di non incontrare mai l’altro. E senza l’altro non si ha accesso ad altre dimensioni di sé.
Un caro saluto,
Alberto